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La robe noire

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parking garage by nyback

 

J’arrivais au terme de ce long voyage au bout duquel j’allais enfin pouvoir redécouvrir le parfum de sa peau. La fatigue de ces heures passées au volant à l’espérer, la fantasmer, tout en me remémorant ce qui avait pu me conduire jusqu’ici, toute cette foison de sentiments mêlés s’estompa comme par enchantement. Ma vibrante impatience se transforma peu à peu en une étrange sérénité à mesure que s’égrenaient les dernières centaines de mètres, dans le compteur de mes pensées. Je me laissais guider presque inconsciemment dans le trouble des informations distillées par mon GPS, vers l’éclat du seul astre que je voulais voir briller dans cette nuit étoilée …

 

Mon ultime texto envoyé, elle devait m’attendre à l’entrée de sa résidence afin de m’offrir l’accès à son parking privé. Les rues étaient totalement désertes lorsque j’aperçus dans le faisceau de mes phares la chaîne tendue entre deux poteaux, symbole de mon arrivée à bon port. C’est alors qu’une silhouette surgie de la pénombre se mit en travers de ma route. Je reconnus immédiatement cette démarche féline et chaloupée d’une extrême sensualité, tandis que je stoppais mon véhicule.  Le GPS me renseigna sur ma position définitive, d’une voix calme et dénuée d’émotion …

 

« Vous êtes arrivé à destination ! ».

 

Oui, cela ne faisait aucun doute, j’étais bien arrivé à destination …

 

Celle pour qui j’avais roulé des centaines de kilomètres sans même prendre le temps d’une pause se tenait là, devant moi, sublime et indécente. Parée de sa longe robe noire en crochet qui épousait à merveille ses courbes félines, elle dévoilait bien au-delà du raisonnable l’intime de sa volupté. Cette vision avait souvent embrasé nos nuits blanches, au travers de l’œil numérique qui se glissait indiscret, dans l’intimité de son logis. Combien de fois ai-je frissonné en observant le roulis de ses seins sous les mailles bien trop larges pour contenir l’arrogance de ses délicieux tétons. Combien de fois ai-je été ému de voir cette robe s’éclipser pour mettre en lumière son arrogante beauté …  

 

Les cheveux relevés en bataille sans véritable espoir de les dompter, elle était divinement belle dans cette robe d’intérieur qui faisait d’elle une redoutable séductrice. Evoluant avec grâce dans le halo aveuglant de mes phares, elle en maîtrisa les effets pervers et m’apparut subitement on ne peut plus nue. Les fines mailles de sa robe irisées de lumière semblaient avoir disparu dans une sorte de grisante hallucination qui me fit prendre conscience que j’entrais dans une autre dimension, la sienne, un espace Unique en son genre …

 

Elle s’avança vers la portière de droite pour prendre place auprès de moi sur le siège passager, et tout en actionnant une télécommande qui libéra la chaîne entravant notre passage,  je vis son sourire anthropophage se rapprocher inexorablement de ma bouche. Je sentis son premier baiser fondre sur mes lèvres, avant même d’embrayer la première. Sa voix au timbre de velours me traversa de part en part, m’invitant à prendre le chemin de sa tanière. Je posai ma main sur sa cuisse et la serrai fermement pour me prouver qu’elle se trouvait bien là, en chair et en os. Mais surtout en chair …

 

Nous franchîmes le premier obstacle et la chaîne reprit sa place, comme par magie. J’allais bientôt découvrir que la magie faisait partie intégrante de son univers, car  je n’avais pas encore eu l’occasion de mesurer toute l’étendue et l’impact de cette aura qui faisait d’elle une femme extra ordinaire. Mais je faisais confiance au destin qui m’avait détourné de mon chemin, pour emprunter le sien …

 

Quelques dizaines de mètres plus loin elle m’indiqua la direction à prendre sur notre gauche, une rampe qui descendait vers le parking situé sous son petit immeuble. De nouveau la magie opéra quand une large porte s’ouvrit sur notre route, tandis que s’illuminaient les néons blafards qui nous guidèrent jusqu’à l’emplacement qui m’était dédié. A peine avais-je tourné la clé de contact dans le neiman , qu’elle décida de compresser définitivement l’espace-temps qui nous séparait. Sa bouche scotchée à mes lèvres, elle me pénétra sans vergogne de sa langue tortueuse et gourmande. Ma main tenta de reprendre l’avantage en pétrissant son sein avec une infinie volupté. Sa rondeur  généreuse et turgescente me ravissait, alors que je sentais par ailleurs une présence sur la bosse déformant mon jean. Je me dis à cet instant là que nous allions avoir du mal à gagner son appartement, sans craindre des dommages collatéraux. Je me savais en danger entre ses griffes de Lionne insatiable, et je me rendis compte que j’adorais ça !

 

Tout alla très vite, sans la moindre confusion car ses gestes furent d’une redoutable efficacité pour faire sauter la boucle de mon ceinturon, sans parler des quelques boutons qui la maintenaient encore à l’écart de mon ardeur. Je reculai mon siège pour lui permettre d’assouvir au mieux cette pulsion contre laquelle je n’avais aucunement envie de m’opposer. Elle ne fit qu’une bouchée de mon gland et en moins de temps qu’il aurait fallu pour le dire, elle m’érigea en totem de chair et de sang, voué à son adoration  …

 

Après maintes offrandes mielleuses de sa langue et ses lèvres gourmandes, elle me délaissa dans une posture d’une droiture sans équivoque. Mais c’était pour mieux me savourer, ce qu’elle fit d’un bond, en m’enfourchant avec ses hauts talons. Je ne sais comment elle plaça sa jambe entre mon siège et la portière, mais elle y arriva malgré l’exigüité de l’habitacle, puis elle s’adossa contre le volant et saisit mon membre bandé à l’extrême pour l’orienter en direction de son entrejambe. Lentement mais sûrement, elle se laissa choir sur mon pieu, l’engloutissant dans un feulement libérateur, jusqu’à la garde …

 

Elle n’était pas chaude ma Lionne, mais incandescente, ondulant sur mon vit avec  témérité, pour en tirer le meilleur. Je sentais son plaisir ruisseler en abondance sur les poils de mon pubis, puis entre mes fesses, avant d’inonder le siège. Je connaissais sa nature de femme-fontaine, même si je ne l’avais pas encore réellement savourée. Arc-boutée dans l’emprise d’une folle extase, les mains collées au pare-brise, elle s’abandonnait au délice de ma queue qui la comblait d’un sulfureux bien-être. Je me décidai à repousser sa robe au-dessus de son ventre pour contempler l’ampleur de son addiction et je m’aperçus que la voie empruntée pour arriver à ses fins n’avait rien de classique. Ce n’est pas son antre chauffé à blanc qu’elle choisit de remplir de vigueur palpitante, mais le trouble de son fondement …

 

Ce choix n’était pas fait pour me déplaire, surtout s’agissant d’un préliminaire quelque peu osé. Une main empoignant le galbe généreux de son sein et l’autre posée sur sa motte ornée d’une soyeuse toison brune, je faisais pression sur son clitoris pour déclencher son inexorable ascension vers les étoiles. Son micro phallus roulait entre ses lèvres chaudement juteuses et je percevais déjà dans la tension de ses muscles proche de la tétanie, l’annonce d’un désastre …

 

Elle se cambra davantage encore, malgré l’inconfort du volant labourait ses reins. Je crus un instant qu’elle allait s’accrocher au rétroviseur central pour contenir son tourment extatique, ce qui lui aurait été probablement fatal. Au contraire, ses mains s’ouvrirent vers l’infini et je savais très bien ce que cela signifiait. Elle jouissait de tout son corps et toute son âme, tandis que je baignais dans l’ivresse qu’elle répandait sur ma peau, en de chaudes et savoureuses ondées …

 

Très vite je me sentis bien trop à l’étroit pour jouir pleinement de cet abandon qu’elle m’offrait avec tant de délectation, et c’est alors que je lui sortis ce qui allait devenir entre nous une réplique d’anthologie ! Une association de mots aussi courte que claire, dont j’avais le sentiment qu’ils collaient parfaitement à la situation …

 

« Sors, je vais te finir dehors !!!!.. »

 

L’avantage avec ce genre de consigne c’est qu’il ne fut pas utile de la répéter deux fois. Tandis que j’ouvrais la portière, je la vis immédiatement bondir hors de l’habitacle avec une agilité toute féline. Entravé par mon jean enroulé autour de mes chevilles, mon style fut beaucoup moins fluide. Je m’extirpai tant bien que mal de mon siège pour la rejoindre au plus vite, quand une nouvelle vision fantasmatique dilata mes pupilles. Dans la lueur glauque des néons, elle venait d’ôter sa robe qu’elle n’hésita pas une seconde à balancer au loin, au milieu de l’allée du parking. Vêtue de ses seuls talons hauts, elle revenait vers moi de sa démarche assassine, bien décidée à réclamer son dû …

 

A ce moment-là, l’idée que n’importe qui pouvait surgir dans ce parking et nous surprendre m’avait sûrement traversé l’esprit. Mais juste à ce moment-là, car l’instant d’après toute mon attention se porta sur elle, rien que sur elle, avec le sentiment profond qu’à son contact, tout devenait possible. J’avais terriblement envie de la baiser et je lus dans son regard félin qu’elle n’attendait que cela également. Nos retrouvailles n’allaient pas se vivre dans le cocon de sa tanière, mais contre la carrosserie d’une voiture …

 

Elle prit appui contre le haillon de mon monospace, creusant ses reins pour mieux arrondir sa croupe et m’inviter à la combler au plus vite, ce que je fis en m’ancrant fermement à ses hanches. Ma queue retrouva à la faveur d’un coup de rein, le chemin de son cul. C’est la première que je la pénétrais avec autre chose que mes doigts ou ma langue, et cette première fois se consumait dans la fièvre d’une profonde sodomie. Notre fol équipage finit par devenir très instable et dériva vers la voiture garée à côté, une Peugeot 206 rouge. Il y a des choses qui ne s’oublient pas …

 

Accrochée à l’essuie-glace arrière, ma Lionne subissait mes assauts avec bonheur, les agrémentant de râles propices à attiser ma fougue. La 206 oscillaient sur ses suspensions et je priais pour qu’elle ne soit pas équipée d’une alarme qui aurait mis fin prématurément à nos débordements. Cela ne m’empêcha pas de poursuivre la lutte et savourer les coups de boutoir que je lui assénais sans la moindre modération. Soudain je la sentis fléchir sur ses genoux, ébranlée par mon insatiable ardeur à la tâche …

 

Dans la moiteur de nos corps imbriqués l’un dans l’autre, je savourais le parfum de sa peau sous mes lèvres asséchées. Elle se redressa pour reprendre son souffle et un peu de ses esprits. Mes mains emprisonnèrent ses seins pour les pétrir avec une infinie volupté. Les pointes enhardies de ses mamelons roulaient entre mes doigts, tout en continuant de ramoner son fondement sans relâcher mon obsédante pression. Je découvris alors combien il était grisant de la sodomiser debout, tout en lui mordillant le lobe de l’oreille…

 

Notre étreinte reprenait dangereusement du rythme et je me savais plus très loin de mon point de non-retour. Elle l’avait probablement deviné en sentant ma queue se gonfler démesurément dans son rectum, c’est pourquoi elle s’ancra de nouveau à l’essuie-glace pour encaisser mes ultimes assauts. Je me sentais venir tout en la pilonnant de mon vit pour conclure notre corps à corps. Nous renonçâmes de part et d’autre à poursuivre le combat et ce fut ensemble, dans la même plainte, que résonna notre heure de gloire …

 

Dressé sur la pointe des pieds, j’explosai avec la rage du désespoir de ne pouvoir faire vivre à l’infini notre drame extatique. Elle en fit de même en giclant sur mes cuisses et mes couilles qui commençaient à se vider en de longs spasmes mortifères, tout au fond de son cul. Tétanisés par l’effroi de cette indescriptible jouissance, nous restâmes enlacés, tremblants et haletants, dans le cadre improbable de ce parking souterrain, au cœur de la nuit …

 

Je finis pas remonter mon jean et boucler mon ceinturon, tout en observant d’un œil privilégié ma Lionne aller récupérer sa robe échouée sur le béton. De dos et toujours aussi nue, sa troublante démarche n’avait d’égale que son arrogante beauté, surtout si on ajoutait à cela le fruit de nos jouissances mêlées ruisselant entre ses jambes. Elle enfila sa robe et je pris mes affaires avant de soigneusement condamner les portières. Mais avant de claquer ma portière, j’aperçus la grande auréole souillant mon siège, témoin du notable abandon de ma Lionne en si mauvaise posture …

 

Je souris en pensant que j’allais emporter avec moi ce délicieux souvenir …   

 

 

 

Photo : Christian Nyback

 

 


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